Saisie d’un pétrolier : le Venezuela crie à la piraterie, nouvelles sanctions américaines

Saisie d’un pétrolier : le Venezuela crie à la piraterie, nouvelles sanctions américaines

Washington frappe à nouveau : tensions maximales après la saisie d’un pétrolier vénézuélien

Les relations entre Washington et Caracas ont pris un nouveau tournant explosif cette semaine. Après la saisie spectaculaire du pétrolier Skipper par les forces américaines en mer des Caraïbes, le Venezuela accuse les États-Unis de « piraterie navale », tandis que l’administration Trump annonce une nouvelle salve de sanctions.

Selon des responsables américains, le Skipper, soupçonné de transporter du pétrole vénézuélien et iranien vers Cuba, se dirige désormais vers le port texan de Galveston, où son équipage devrait être libéré. Cette opération marque une première : jamais Washington n’avait directement arraisonné un navire pétrolier lié à Caracas.

Le Trésor américain a simultanément sanctionné trois proches de l’épouse du président Nicolás Maduro, accusés de narcotrafic, ainsi qu’un homme d’affaires panaméen et six compagnies maritimes impliquées dans le transport de pétrole vénézuélien. Leurs avoirs aux États-Unis sont gelés et toute transaction avec des acteurs américains est interdite.

Furieux, Nicolás Maduro a dénoncé à la télévision vénézuélienne un « vol » et un acte de « piraterie criminelle ». Il affirme que le navire transportait près de deux millions de barils déjà payés par des acheteurs internationaux et promet des actions « juridiques et diplomatiques ».

À Washington, la Maison-Blanche assume pleinement cette escalade. La porte-parole Karoline Leavitt assure que Donald Trump ne laissera pas « des navires sanctionnés parcourir les mers avec du pétrole du marché noir », accusant Caracas d’alimenter « le narcoterrorisme ». Les États-Unis envisagent même de saisir d’autres pétroliers à proximité des côtes vénézuéliennes.

La Russie, alliée fidèle du régime Maduro, a immédiatement affiché son soutien lors d’un échange téléphonique entre Vladimir Poutine et le président vénézuélien.

En Amérique latine, l’inquiétude grandit. Le président brésilien Lula affirme avoir mis en garde Donald Trump contre une « guerre dans la région ». Mais le chef de la Maison-Blanche lui aurait répondu qu’il dispose de « plus d’armes, plus de bateaux, plus de bombes ».

Dans un contexte où Caracas tente d’écouler son pétrole via le marché noir pour contourner l’embargo américain, cette saisie pourrait peser lourd sur son économie… tout en ravivant les tensions géopolitiques régionales.

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