Icône absolue du cinéma et figure clivante de la vie publique, Brigitte Bardot est décédée à l’âge de 91 ans, dimanche matin, dans sa résidence mythique de La Madrague, à Saint-Tropez. Vedette planétaire dans les années 1950 et 1960, elle aura incarné une révolution des mœurs avant de tourner le dos au septième art pour se consacrer entièrement à la défense de la cause animale.
Révélée par Et Dieu… créa la femme, puis immortalisée dans Le Mépris, « BB » a bouleversé l’image de la femme au cinéma : libre, sensuelle, insaisissable. Mais la célébrité, vécue comme une violence, la pousse à quitter les plateaux à seulement 39 ans, laissant derrière elle une cinquantaine de films et une trace indélébile dans l’histoire culturelle française.
Sa seconde vie sera militante. Fondatrice de la Fondation Brigitte Bardot en 1986, elle mène des combats retentissants contre la chasse aux phoques, la corrida ou les mauvais traitements infligés aux animaux. Des engagements parfois éclipsés par des prises de position politiques controversées, qui lui vaudront plusieurs condamnations judiciaires.
De Emmanuel Macron à Marine Le Pen, les hommages ont afflué, saluant une femme « libre », « indomptable », profondément française. Brigitte Bardot s’en va comme elle a vécu : hors normes, fidèle à elle-même, laissant derrière elle un héritage aussi flamboyant que dérangeant.
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